Médicaments et conduite automobile
La prise d’un médicament n’est jamais un acte anodin, car elle peut avoir des conséquences sur votre sécurité et celle des autres.
La prise d’un médicament n’est jamais un acte anodin, car elle peut avoir des conséquences sur votre sécurité et celle des autres.
Pourquoi les médicaments peuvent-ils être dangereux pour la conduite ?
Le plus souvent, c’est parce qu’ils peuvent entraîner une somnolence, rendre moins attentif ou ralentir les réflexes. Ces effets, dits sédatifs, multiplient par 2 à 5 le risque d’accident. Mais certains médicaments peuvent aussi altérer les capacités de jugement, rendre euphorique, gêner la vue, donner des vertiges etc.
Quels sont les médicaments les plus dangereux pour la conduite ?
Les études réalisées dans les pays occidentaux montrent qu’environ 10 % des conducteurs blessés ou tués prenaient des médicaments psychotropes, c’est-à-dire agissant sur le système nerveux, tels que les somnifères ou les tranquillisants (en particulier les médicaments de la famille des benzodiazépines). Beaucoup d’autres médicaments sont également susceptibles d’altérer les capacités de conduite, qu’il s’agisse de médicaments pour lutter contre un trouble passager (allergie, douleur, infection…) ou pour traiter une maladie chronique (diabète, maladie de Parkinson, épilepsie, rhumatismes...).
Recommandation en cas de prise de médicament avec une consommation d'alcool
- Observez la boîte du médicament avant de le prendre et consultez la notice
- Signalez que vous conduisez à votre médecin ou à votre pharmacien
- Ne modifiez pas ou n’arrêtez pas, de vous-même, votre traitement
- Ne consommez ni alcool ni drogue
- Sachez vous arrêter de conduire
- Vous êtes tous concernés voiture, poids lourd, deux roues… y compris les vélos !
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Conduite automobile avec la prise de médicaments (pdf 336 ko)
Editeur : Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé